Depuis le 1er janvier 2019, la Loi interdit pour les particuliers d'acheter, d'utiliser et de stocker des pesticides chimiques pour jardiner ou désherber !
 
Dans le cadre du SAGE Boutonne porté par le SYMBO, nous vous proposons ci-joints des supports de sensibilisation pour votre information, votre entourage, à diffuser, imprimer et afficher dans les lieux publics adéquats : jardins municipaux, partagés, marchés, cimetières...
 
L'orientation 22 du SAGE prévoit de limiter l'usage non agricole des produits phytosanitaires, avec notamment la disposition 68 : améliorer les pratiques de désherbage sur l'espace communal et intercommunal. Rappelons que pour les collectivités, l'interdiction est en vigueur depuis le 1er janvier 2017 concernant l'utilisation des produits chimiques sur les espaces verts, les forêts, les voiries, les promenades accessibles ou ouverts au public.
 
La disposition 71 prévoit la communication et la sensibilisation sur l'impact des pratiques de désherbage sur l'environnement et la santé.
Les supports proposés sont prévus à cet effet et nous vous remercions dans les mairies du bassin de la Boutonne de bien vouloir en faire la diffusion auprès de vos concitoyens.
 
Un site internet recense les pratiques alternatives et conseils pour jardiner, désherber, entretenir ses espaces sans produits nocifs pour la santé et l'environnement.
www.jardiner-autrement.fr
 
Enfin, l'interdiction de stocker des produits phytosanitaires oblige à une prise en charge spéciale des produits.
C'est vers les déchetteries que les particuliers ou tout autre détenteur doivent être orientés.
 
Ces interdictions sont tout d'abord mises en oeuvre pour une raison de santé humaine. Les produits chimiques en usages répétés ou intensifs sont nocifs pour le corps en absorption par la peau, les poumons... Certains phytosanitaires sont classés cancérogènes probables, perturbateurs endocriniens (altère les systèmes reproducteurs). C'est aussi une mesure de protection de l'environnement. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les animaux en contact avec ces substances chimiques subissent des altérations : via l'air par les aérosols, via l'eau par solubilité, dans les sols par adsorption et où les plantes elles aussi entrent en contact avec ces produits. Toute la chaîne alimentaire peut donc être contaminée et transmettre ces substances avec un effet de bioaccumulation. La diminution de l'usage de ces produits est donc globalement nécessaire, l'interdiction rendue obligatoire pour les particuliers et les collectivités qui doivent adopter de nouvelles techniques pour leurs jardins, espaces verts, boisements.