Le bassin de la Boutonne est constitué de plusieurs types de paysages :

La Boutonne traverse un paysage de Bocage en Deux-Sèvres,  avant de cheminer au travers de  "la marche boisée" à la limite départementale de la plaine du Nord de la Saintonge en Charente-Maritime.  Se succèdent ensuite les zones plates et les marais de la Boutonne jusqu'à la confluence avec la Charente.

Les diaporamas ci-après donnent un bref aperçu de ces successions de l'amont à l'aval du bassin, sur les versants, et dans la vallée au coeur de Boutonne

(photos boutonne amont © SYMBO)

(photos boutonne moyenne © H. Réthoret)

 

illustration bassin versant

C'est un espace géographique dans lequel toutes les eaux de pluie ou de ruissellement s’écoulent dans la même direction et se rejoignent pour former un cours d’eau ou un lac.

Le bassin de la Boutonne, situé au nord du bassin de la Charente, se localise au centre de l'ex région Poitou-Charentes, à cheval sur le sud du département des Deux-Sèvres (500 km² et 40 communes) et le nord-est du département de la Charente-Maritime (820 km² et 77 communes) ; il regroupe ainsi 117 communes sur son périmètre.

L'eau fait partie du bien commun de la Nation. Sa protection, sa préservation, sa mise en valeur, le développement des territoires et des activités, doivent se faire dans le respect des équilibres naturels, et sont d'intérêt général (inscrit au Code de l'Environnement)

Certaines activités ou usages de l'eau par l'Homme nécessitent des prélèvement d'eau dans le milieu ou les nappes phréatiques, produisent des rejets, des pollutions, des perturbations du cycle naturel des eaux.

Cet usage est considéré comme prioritaire sur le bassin.

En 1988, le recensement général agricole dénombrait presque 6800 exploitations agricoles sur le bassin.

Une vingtaine d'industries répertoriées à la DREAL et ICPE sont présentes sur le bassin. Cet usage représente une part relativement faible en termes de prélèvement d’eau sur le bassin.

Le parcours de la Boutonne, à l'amont de Saint-Jean-d'Angély alimentait au XIXème siècle près de 180 moulins à grains, à huile, à poudre et à draps.

Le classement en catégories piscicoles des cours d’eau du bassin distingue leur vocation piscicole : salmonicole (1ère catégorie) et cyprino-ésocicole (2è catégorie).